James B. Thompson à obtenu son BA de Ripon College, Wisconsin, en 1973, et son MFA de la School of Fine Art de l’Université Washington à St. Louis, Missouri, en 1977. Le travail de Thompson à été présenté dans des expositions nationales et internationales tout au long de sa carrière et son oeuvre est inclue dans des collections publiques et privées aux Etats Unis et à l’étranger. Une exposition solo Linear Metaphysics: Contemporary Mark-Making and Time-Based Art Works à été présenté en 2013 au Hallie Ford Museum of Art. Un film documentaire, James B. Thompson: An Investigation of Place a été produit sur Thompson et son double rôle d’artiste et d’éducateur et est visible sur son site. Thompson est professeur d’art à l’Université Willamette de Salem, Oregon, dont il est membre de la faculté depuis 1986. Thompson à été artiste en résidence à La Porte Peinte en 2012, et les peintures achevées pendant son séjour y ont étés exposées dans French Curve : Where the River Bends.
www.willamette.edu/~jthompson

En tant qu’artiste, je suis intéressé par la relation entre l’homme et le paysage ; un élément crucial de mon travail est l’étude des thèmes historiques et contemporains qui organisent notre relation à notre environnement. Alors que la durabilité est souvent vue sous l’angle économique ou agricole, j’explore pour ma part les dimensions sociales et culturelles qui sous-tendent l’héritage d’un peuple. Au cours des deux dernières décennies ma recherche s’est focalisée sur notre sens du temps et de l’espace, notre identité et nos buts, explorant nos relations les uns avec les autres ainsi qu’avec l’environnement, comme dogme de base pour la durabilité de la communauté, ce qui à son tour est lié à la durabilité de l’environnement. Les habitants de Noyers sur Serein communient avec les élément du passé dans leur vie de tout les jours, dans un cadre gardant les vestiges d’un paysage dont l’empreinte humaine a été largement déterminée par une période incluant la préhistoire et la traversée de la période médiévale. A travers le temps, le paysage autour de Noyers a formé et défini la communauté et, en retour, a été emprunt et défini par la culture du village.

Des liens parallèles existent entre la surface et les relations spatiales dans les peintures et les marques, les formes et rassemblements structurels que je vois dans les éléments historiques de la région travaillés par les éléments, l’eau, le temps et la main humaine. Les interactions journalières et de groupe que j’ai enregistrées dans ces peintures sont le type d’engagements qui aident à forger et a maintenir la communauté dans le temps.

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